Mère Marie-Léonie
enseignante et éducatrice
À l’âge de quatorze ans, Virgine-Alodie Paradis entre au couvent des Marianites de Saint-Laurent, Montréal, la branche féminine de la Congrégation de Sainte-Croix. Le fondateur, le père Basile-Moreau, l’admet le 22 août 1857, à prononcer ses vœux en dépit d’une faible santé. Elle reçoit le nom de sœur Marie-de-Sainte-Léonie.
Photo de Mère Marie-Léonie en 1872
L’attrait qu’elle porte à soutienir le ministère des prêtres rend la route que lui trace l’obéissance plutôt imprévue. Jusqu’en 1862, elle enseigne dans les périphéries de Montréal, puis on l’envoie huit ans à l’orphelinat Saint-Vincent-de-Paul de New York.
En 1870, elle choisit de passer à la communauté américaine des Sœurs de la Sainte-Croix en Indiana, pensant réaliser ses aspirations.
Photo de mère Marie-Léonie
en 1872
Rendue en Indiana, sœur Marie-de-Sainte-Léonie enseigne les travaux à l’aiguille et le français à l’Académie Sainte-Marie. Son désir de dévouement auprès du clergé reste en veilleuse, mais son séjour de douze années aux États-Unis lui permet de maîtriser l’anglais.
Marianites de Sainte-Croix