Ami(e)s de sainte Marie-Léonie
Chers Amis de sainte Marie-Léonie,
Cette nouvelle animation que nous commençons ensemble se veut un approfondissement de notre foi dans notre vie de chaque jour.
La vie de sainte Marie-Léonie nous témoigne que Dieu est présent dans chaque événement ou personne rencontrée et la parole de Dieu nous redit : « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères et sœurs, c’est à moi que vous l’avez fait ».
Au début de cette nouvelle année scolaire et la reprise du travail après une période estivale un peu mouvementée, reprenons notre routine de vie par une relecture de notre vécu de foi. Croire en Dieu présent en moi et dans les autres est important pour persévérer dans la confiance en soi. Aussi se sentir accompagner donne force et courage pour relever les défis que la vie nous apporte.
Sainte Marie-Léonie nous redit : « Jetez-vous dans les bras de la divine Providence qui dirige tout avec amour : les joies, les croix, les difficultés même légères, qui nous paraissent des montagnes d’abord et s’évanouissent comme par elles-mêmes. »
Elle nous dit aussi que la contemplation de la vie de la Sainte Famille à Nazareth assure la durée à notre service, quoique nous fassions « car il n’y a rien de petit au service de Dieu ».
Prions les uns pour les autres pour agir avec toujours plus de confiance et de foi. Sainte Marie-Léonie Paradis, priez pour nous.
Rachel Lemieux, p.s.s.f. août 2025
Rappel : Le 20 octobre 2025, premier anniversaire de la canonisation de sainte Marie-Léonie. Rendons grâce à Dieu de nous montrer par son témoignage de vie que nos exigences à la sainteté sont inscrites dans notre quotidien.
Femme de grande foi et d’action octobre 2025
Matthieu 25, 34 – 40
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”
Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
Héritage familial
Joseph Paradis était un homme « doux et affable, un être tendre et grandement affectueux, estimé de tout le monde. Émilie Grégoire, pour sa part, complétait bien son mari. C'était une femme forte et énergique, une femme de « poigne » et de principes, mais, par-dessus tout, une femme extrêmement charitable. Parlant de sa dignité et de la noblesse de son allure, l'une de ses nièces dira qu'elle était une vraie « petite grande dame ». C'est elle, surtout, qui s'occupera de l'éducation religieuse et civique de la petite Élodie. Elle mourra en 1893, à Memramcook, dans le couvent de Mère Léonie, avec qui elle était venue habiter quelques années plus tôt. M et Mme Paradis eurent six enfants, dont deux mourront en bas âge. Élodie est leur troisième enfant et leur seule fille. Elle aura pour frères : Joseph-Édouard, plus tard, instituteur ; Émilien, avocat et juge ; et enfin, Vital qui deviendra négociant.
Élodie fut baptisée le jour même de sa naissance. Et bien que son nom officiel soit Alodie-Virginie, elle portera toujours le nom d'Élodie.
De son père, elle héritera de la tendresse, la douceur et cette bonté qui a tant frappé ses contemporains. De sa mère, elle recevra la générosité, la force morale qui lui permit de vaincre d'innombrables obstacles tout au long de sa vie, et par-dessus tout, la foi et la charité qui habitèrent son coeur.
Livre : Une mère toute de cœur, pages 11-12
Quel a été votre héritage familial et/ou quelles pratiques de foi voulez-vous laisser aux vôtres?
Souhaitez-vous
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